[#Trop de vaccins altèrent la cause première des politiques de santé publique et engraissent les industries pharmaceutiques, sans apporter de réponse réelle ! L’injonction, de Agnès Buzyn ministre de la santé et du premier ministre Philippe Edouard dans ce domaine, n’a jamais été une solution et une réponse durable à cet enjeu majeur qu’est la politique de vaccination nécessaire. Bally BAGAYOKO]
Le gouvernement En Marche, prévoit en janvier 2018 de faire passer le nombre de vaccins obligatoire aujourd’hui au nombre de 3 à 11. Une obligation incompréhensible pour la grande majorité des habitants et laissent avec des questions majeures comme : quel est l’objectif de, passer de 3 vaccins obligatoires, validés par les autorités de santé : diphtérie, tétanos et poliomyélite à huit autres, non validés pour le moment mais recommandés ? L’absence d’explication plausibles et une construction avec les usagers, les familles afin de donner du sens à cette réflexion, met en péril le résultat attendu. Alors lorsqu’il y a un flou c’est qu’il y a un loup. Et c’est bien cela le problème principal, une erreur de communication et d’explication…
Les seuls motifs qui est qu’il existe encore et malheureusement des familles qui ne parviennent pas à faire vacciner leur enfant, soit pour des raisons économiques, parfois culturelles ou tout simplement par opposition de principe, ne suffisen pas expliquer le passage de 3 vaccins obligatoire à 11.
Tout comme des maladies que l’on croyait, éradiquées se développent à nouveau sur notre territoire ; des enfants meurent de la rougeole aujourd’hui en France. Cela n’est bien entendu pas acceptable.
Ces exemples appellent de manière urgence une accentuation de la prévention et de la médiation auprès des familles en premier lieu plutôt que l’augmentation du nombre de vaccins obligatoire, qui d’ailleurs n’apportent pas de réponse concrète à l’éviction d’une partie de la population au droit à la vaccination ?
Ce droit est mis en péril en premier lieu par la peur, la défiance par rapport aux risques des effets secondaires de certains vaccins, voire parfois la réapparition de certaines maladies comme la rougeole, avec des pertes de vies infantiles. Sans aucun doute la lutte sans faille contre le faible taux de vaccination que j’avais déjà observé, lorsque j’étais en charge à l’époque de la protection de l’enfance de la Seine-Saint-Denis, doit être poursuivie, mais j’ai l’intime conviction que ce n’est pas en rendant obligatoire 11 vaccins (qui pour une grande partie de la population est déjà effectif), mais bien la prévention, la médiation, l’accompagnement des familles, la sensibilisation, la pédagogie à renforcer par les médecins, les centres PMI..etc.. à partir des 3 vaccins obligatoires qui ont fait leur preuve.
Parce que la vaccination doit d’abord répondre à une question de politique volontariste en matière de santé pour protéger l’ensemble de la société au risque sanitaire, que l’histoire a connu et tout mettre en œuvre pour endiguer le risque de développement de ces risques.
Que les évolutions de la médecine ont permis en autre de construire des réponses qui doivent s’inscrire dans la durée. Je partage à double titre, politique et père de 4 enfants. S’il n’est pas question de sombrer dans l’irresponsabilité généralisée en soutenant l’absence de vaccination au risque de faire peser un risque inconsidéré sur la société et les enfants. Il n’est pas non plus question d’être au service des industries, des laboratoires pharmaceutiques, assoiffées de vendre des vaccins par principe.
Alors la question n’est pas de savoir, s’il faut vacciner, mais comment bien vacciner! Une démarche qui doit s’inscrire en lien avec les populations, qui doivent être les premiers acteurs concernés. L’injection dans ce domaine, n’a jamais été une solution et une réponse durable à cet enjeu majeur. Seul un moratoire sur la mise en application au 1er janvier 2018 de cette disposition gouvernementale, l’arrêt des menaces et sanctions contre les familles qui n’accepteraient pas de faire les 11 vaccins, mais la mise en place d’actions préventives, de médiations en amont en lien avec les usagers pourront permettre l’augmentation de la vaccination sur la base des vaccins validés par les autorités de santé et réassurer la population dans sa grande large majorité.
Bally BAGAYOKO
France Insoumise
RÊVE Insoumis