[#FaireSaintDenisEnCommun ! fait de la question jeunesse sa priorité car ils sont la solution pour faire avancer leur ville ! Plus de 120 jeunes , plus d’une cinquantaine de propositions ! Un grand bravo à tous et toutes pour vos contributions et implications. Fierté dionysienne. Bally BAGAYOKO #SaintDenis #municipaales2020 #BallyBagayoko2020]
Souvent évoquée par les mouvements politiques et leurs candidats, rarement réellement prise en compte, la jeunesse a été au centre des rencontres de Faire Saint-Denis en commun, vendredi 18 octobre au soir à la salle de la Légion d’honneur. « À Saint-Denis, ma voix compte. Personne ne décide à ma place », est écrit sur le tract distribué à l’occasion de la réunion publique organisée par la liste citoyenne soutenue par les Insoumis dionysiens, appelant à s’inscrire sur les listes électorales et à voter lors des municipales de mars 2020.
« Les jeunes sont venus. On est très satisfait. On avait peur qu’ils ne mobilisent pas », souffle, rassurée, Hassiba Khemamil, 37 ans, l’une des organisatrices de ces rencontres qui ont réuni une centaine de personnes. « Quel mouvement politique peut aujourd’hui réunir 120 jeunes à Saint-Denis lors d’une réunion publique ? », lance le militant insoumis Emre Öngün, en taclant ses adversaires politiques.
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Pendant deux heures, les jeunes épaulés d’un encadrant de la liste citoyenne ont planché selon leur table sur des thématiques comme le logement, l’écologie, la sécurité, l’emploi et l’insertion, la citoyenneté ou les violences et les discriminations. « On est à leur écoute, même si leurs propositions peuvent être parfois en contradiction avec les nôtres », souligne Hassiba Khemamil.
Majoritairement lycéens ou étudiants, pour beaucoup habitants les quartiers populaires, les jeunes sont venus parce qu’ils connaissaient un ami, un parent ou un militant investis dans le mouvement citoyen. Peu s’intéressent à la politique locale, certains ne connaissent ni le maire Laurent Russier, ni les principaux candidats aux élections municipales. « C’est lui le maire, non ? », pointe une lycéenne en parlant de Bally Bagayoko (LFI), tête de liste de Faire Saint-Denis en commun.
« La jeunesse de Saint-Denis est consciente »
« On ne fait pas assez de choses pour intéresser les jeunes ou les parents à la politique locale. On manque d’information. Il n’y a que les gens impliqués dans la politique qui sont au courant de ce qui se passe à Saint-Denis », regrette Saran Diarrasouba, 21 ans, habitante de la cité Joliot-Curie, qui avoue – comme d’autres jeunes – ne pas connaître la couleur politique de la Ville, si elle est de gauche ou de droite. Elle soutiendra Bally Bagayoko, actuellement maire adjoint aux sports. « Il est investi. Il a grandi ici. Il est proche des habitants. Il connaît la réalité de Saint-Denis. Il n’est pas dans sa tour d’ivoire », est-elle convaincue.
Source : JSD