[# La ministre dit du travail est la première actionnaire de l’industrie du chômage et de la précarité! Bally BAGAYOKO]

[# La ministre dit du travail est la première actionnaire de l’industrie du chômage et de la précarité! Bally BAGAYOKO]

Depuis de nombreux mois avec d’autres élus-es, acteurs associatifs et présidents du structures d’insertion, nous n’avons eu de cesse d’alerter sur les risques majeurs qui pèseraient dans le cas d’une remise en cause des emplois aidés par le gouvernement Philippe Edouard.

Le dynamitage des emplois aidés (CAE-CUI) pour plusieurs milliers de bénéficiaires est acte par la nouvelle ministre au motif « Coûteux » et « pas efficaces dans la lutte contre le chômage ». Mis à l’oeuvre dès début août avec une proportion plus importante en octobre 2017. Cette décision comme toutes celles prévues par le président Macron et son gouvernement, visent à détruire tout ce qui peut ressembler à la main tendue de la République , celle qui soutien, celle de la solidarité, celle qui aide pour la remplacer par la main qui sanctionne, qui opprime et qui asservie dans l’intérêt premier des plus riches, qui détiennent la majorité des richesses.

Plusieurs milliers de bénéficiaires vont se retrouver sans aucune solution , accentuation de la précarité, augmentation du chômage.. Les éléments de languages ont dors et déjà été communiqués auprès du pôle emploi : « Il n’y a plus de budget »  » on ne peut plus renouveler les contrats aidés ». C’est le vent de la misère, de l’inquiétude qui se lève pour grand nombre de nos concitoyen-nes , qui malgré le caractère précaire du dispositif, a permis à des milliers de personnes de réprendre une activité professionnelle, utile à tous tant dans les services à la personne, dans le milieu associatif, culturel , sportif…

Les cadeaux au patronat sont préservés et accentués par ce gouvernement protecteur des privilèges : 24 milliards de crédit compétitivité, plus de 40 milliards de cadeaux fiscaux , 170 milliards d’évasion fiscale, sans oublier l’attaque en règle contre le code du travail.

Pour toutes ces raisons et parce qu’il n’est pas question de se résigner sans mener le combat nous devons être massifs, déterminés pour faire plier ce gouvernement et son projet de régression sociale, le 12 et le 23 septembre 2017.

On ne lâche rien. Résistance. Ce qui ne sera pas obtenu dans un débat contradictoire et par la raison, le sera par la force du peuple et la rue. Ce « collectif d’assassin en règle, fossoyeur » de nos solidarités est bien en marche et devra être stopper dans son appétit démesuré. C’est possible mais surtout utile.

Bally Bagayoko

Maire Adjoint

France Insoumise

Ensemble!

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