[#Le Mali à la croisée des chemins : entre terrorisme et quenelle de la République à la démocratie !] [#J‘apporte tout mon soutient à la dynamique citoyenne et populaire AN TÈ A BANNA FRANCE-TOUCHE PAS MA CONSTITUTION ET APPEL À SE JOINDRE À LA MOBILISATION PRÉVUE LE 15 JUILLET À 13H DE BASTILLE À RÉPUBLIQUE]
Pris en orage au nord avec les terroristes qui affolent l’Afrique et le monde et qui ont pris en otage de multiples Européens dont la française Sophie Petronin pour laquelle j’ai une pensée et souhaite de tout cœur que tout soit entrepris afin qu’elle retrouve la liberté qu’il lui est dû.
De l’autre côté une présence occidentale sous couvert de soutenir l’Etat Malien dans sa lutte nécessaire contre le terrorisme semble en profiter pour piller ses richesses ? Les réflexes de la France Afrique semblent à nouveau frapper dans l’indifférence des autorités Maliennes?
Le coup fatale arrive au moment où le président Malien dans ce chaos sans nom en profite pour tenter de modifier la constitution afin de renforcer son pouvoir et mettre de fait à mal la démocratie et le droit du peuple malien de choisir son destin. Cette modification de la constituon souhaitée par le président de la République du Mali, mon pays de cœur, est ni souhaitable sous sa forme et ni souhaitable sur le fond. Cette modification préparée par des cabinets ministériels français, vise à instaurer la création d’un Sénat à l’image de cette institution anti démocratique que nous dénonçons par ailleurs en France. Elle vise à supprimer la haute cour de justice et renforce les pouvoirs du président de la République dans une période d’instabilité nationale, à quelques mois de la fin du mandat présidentiel, à une période où plusieurs milliers de maliens ne pourront participer au référendum qui est prévu le 9 juillet prochain.
Ces pratiques d’une autre époque récoltent le soulèvement justifié de la société civile et dans les rangs de l’opposition et des progressistes. Ce référendum souffre d’une légitimité des lors que la constitution prévoit qu’il ne peut y avoir de référendum des lors que l’intégrité du territoire national est mis en cause. Ce qui est malheureusement le cas au Mali. La raison doit l’emporter. Le président, Ibrahim Boubakar Keita, doit renoncer à son projet et créer les conditions optimales pour garantir une consultation du peuple Malien dans les meilleurs délais (soit après les élections présidentielles de 2018) et dans le respect de la démocratie. Un principe élémentaire qui a fait du Mali un grand pays en Afrique. Maintenir ce référendum dans ce contexte équivaut à un passage en force sans précédent avec des conclusions qui sonneront l’insurrection populaire. Cela serait une nouvelle offense pour les maliens qui souffrent du terrorisme.
Bally Bagayoko