[#Mali un et indivisible pour une grande marche dans les rues de Paris jusqu’à la Place de la République pour indiquer son refus du projet de modification de la constitution Malienne souhaitée par le Président du la République du Mali à un an des élections présidentielles prochaines]. [@MALI DEW A YE WILLI ]. Bally BAGAYOKO
Plusieurs milliers de personnes étaient réunies à l’appel du collectif AN TÉ AN BANNA PAS TOUCHE À MA CONSTITUTION, à qui je renouvelle tout mon soutien dans sa volonté et ses actions visant à sauvegarder les intérêts du peuple Malien de disposer de son destin. Avec de nombreux élus-es, j’ai été apporter non seulement mon soutien mais exprimer mon indignation devant ce projet indigne qui risque de faire sombrer le pays dans le chaos, avec le risque d’une guerre civile, alors que le pays est déjà plongé dans une crise et dans une instabilité sans précédent.
Alerter les parlementaires progressistes et mes camarades Insoumis, Communistes et Ecologistes sur cette situation et soliciter de leur part une question au gouvernement Philippe et au Président de la République Emmanuel Macron de ne pas soutenir ce passage en force qui serait une entorse à la démocratie à un an des élections présidentielles, d’interdire toutes instrumentalisations des autorités françaises quelque soit la forme, car l’ombre de la France-Afrique persiste. Demander au Président Macron de clarifier, sa position et son rôle dans la situation ainsi faite et le sens de son discours lors de son déplacement à Bamako. Enfin de porter la volonté d’un apaisement de la situation en soutenant le moratoire attendu par la grande majorité du peuple Malien. Toute autre initiative serait se mettre en complicité d’une démarche contraire à la volonté populaire.
Vive le Mali, vive le peuple Malien.
Permettez moi de finir avec une catation qui me vient devant la situation que traverse mon pays de coeur.
» Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce et commet à l’ombre des lois en s’affranchissant et pervertissant le pouvoir légué par le peuple à des représentants sensés les protéger, qui la nuit tombée retournent ce même pouvoir contre le peuple, en s’éloignant de la confiance léguée « .